21.6.10

Asnata


Petit crayonné. Pour le coup, je n’ai pas estompé une première couche mais commencé le lissage directement dessus, puis la minutieuse estompe au fur et à mesure. Ce qui prend énormément plus de temps. Surtout que j’ai eu la bonne idée de le faire à la clarté du jour, qui pointe tous les détails (oui mais le soleil agréable, le café servi…).



Pour la petite histoire, il faut se projeter ce jeudi 28 août 2008… imaginez… un matin vous vous levez - oui, c’est vous qui vous levez. Donc un matin, fraîchement levé, vous vous asseyez parterre dans votre chambre, se trouvant alors sous les toits. Enfin… parterre sur un coussin rectangulaire bleu. Bleu-gris même. Et les rideaux pas tout à fait tirés vous… vous voulez aussi la couleur des rideaux ? Non ? Bon. Et les rideaux pas tout à fait tirés… parterre je rappelle… l’effet des toits ça… hrum, parterre avec votre café, vous décidez de couper la quiétude matinale par un peu de radio… pas de description de la radio non plus je suppose ? Oké. Donc vous l’allumez et tandis que les trois premières secondes silencieuses elles aussi dans le transistor - parce que vous avez un transistor - happent toute votre concentration et attention… tout à coup ! Annie Lennox et sa blondeur céleste, ces boucles anglaises et ses yeux bleues sublimés de rose et mauve, foncent tout droit sur vous et vous attrappent par les épaules pour vous dire que ! There must be an angel qui play avec son cœur et que c’est un bordel de Lalala qu’elle se sent obligée de vous jeter à la figure.

Annie Lennox ou la stupeur...

J'imagine bien qu'un jour de l'an 80 du siècle dernier, Annie Lennox tranquillement assise dans son jardin s'est dit d'un coup : tiens, avec Dave, on va faire un nouvel album pour Eurythmics, qu'est-ce que je pourrai bien chanter ?
...
Ho si, je sais : LALALALALILALALAAA...

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