Petit crayonné. Pour le coup, je n’ai pas estompé une première couche
mais commencé le lissage directement dessus, puis la minutieuse estompe
au fur et à mesure. Ce qui prend énormément plus de temps. Surtout que
j’ai eu la bonne idée de le faire à la clarté du jour, qui pointe tous
les détails (oui mais le soleil agréable, le café servi…).
Pour la petite histoire, il faut se projeter ce jeudi 28 août 2008…
imaginez… un matin vous vous levez - oui, c’est vous qui vous levez. Donc un matin, fraîchement levé, vous vous asseyez
parterre dans votre chambre, se trouvant alors sous les toits. Enfin…
parterre sur un coussin rectangulaire bleu. Bleu-gris même. Et les
rideaux pas tout à fait tirés vous… vous voulez aussi la couleur des
rideaux ? Non ? Bon. Et les rideaux pas tout à fait tirés… parterre je
rappelle… l’effet des toits ça… hrum, parterre avec votre café, vous
décidez de couper la quiétude matinale par un peu de radio… pas de
description de la radio non plus je suppose ? Oké. Donc vous l’allumez
et tandis que les trois premières secondes silencieuses elles aussi dans
le transistor - parce que vous avez un transistor - happent toute votre
concentration et attention… tout à coup ! Annie Lennox et sa blondeur
céleste, ces boucles anglaises et ses yeux bleues sublimés de rose et
mauve, foncent tout droit sur vous et vous attrappent par les épaules
pour vous dire que ! There must be an angel qui play avec son cœur et
que c’est un bordel de Lalala qu’elle se sent obligée de vous jeter à la figure.
Annie Lennox ou la stupeur...
J'imagine bien qu'un jour de l'an 80 du siècle dernier, Annie Lennox
tranquillement assise dans son jardin s'est dit d'un coup : tiens, avec Dave, on va faire un nouvel album pour Eurythmics, qu'est-ce que je pourrai bien chanter ? ... Ho si, je sais : LALALALALILALALAAA... |